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1986 : Quiproquo chez les Erboré

Par Paul Dequidt   |   10 février 2019

extrait de mon livre « Les Aventuriers du café perdu »​​

Je vous parlais il y a peu de ma rencontre avec les Tsémay en Ethiopie. J’aimerais aujourd’hui vous conter une anecdote qui a eu lieu lors de ma visite dans une tribu vivant également dans la Vallée de l’Omo : les Erboré. Tout est parti d’une simple photographie Polaroïd …

Une jeune femme Erboré aux colliers et bracelets typiques.

Comme vous le savez, pour chacune de mes expéditions, je me munis d’un appareil photo. C’est une façon de ramener avec moi un peu de mes aventures et de les faire partager avec vous, au travers de mes agendas.

Cette fois-ci, j’ai emporté un appareil Polaroïd qui me permet d’imprimer directement des photos et de les offrir à ceux que je rencontre. En l’occurrence le chef des Erboré. Devant cette technologie qu’il n’a sûrement jamais eu l’occasion d’expérimenter, il s’enthousiasme et n’hésite pas à parader avec la photo sur laquelle il figure avec son épouse. Il s’assied fièrement devant sa hutte et attend que le village défile pour admirer son portrait.

Jusqu’au moment où sa femme s’en approche… et que – malheur ! – elle ne se reconnaisse pas. Il n’y a qu’une chose à comprendre : son mari a pris une autre épouse. La jeune femme entre alors dans une colère noire. Elle ramasse des pierres autour d’elle et commence à les jeter !

Heureusement, les autres femmes de la tribu lui expliquent que c’est bien elle, aux côtés de son mari, sur la photo. Comprenant son erreur, l’épouse du chef se calme et finit par rire de bon cœur.

=> Pour plus d’anecdotes et de photos sur mon expédition dans la Vallée de l’Omo, procurez-vous mon premier livre : Les Aventuriers du Café Perdu.

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