Panama. 2/ Août 2007 : trois naufrages, un enterrement, mais…
Avant de me rendre au Brésil, je décide de faire un détour par le Panama. Ce voyage de dernière minute, mal préparé, sera un triple échec.
• Au Panama, le café se récolte en janvier, pas en août, en plein hiver.
Août, c’est seulement le temps du repiquage des jeunes pousses de caféier.
• Je prends un petit avion de brousse jusqu’aux Iles San Blas où vivent les Indiens Kuna qui cultivent du café, paraît-il. Las, je ne trouve que des palmiers mais pas l’ombre d’un seul caféier.
• Je désire rencontrer les Indiens Embera tapis dans le Darién proche de la Colombie. Je reprends l’avion jusque l’embarcadère de « La Palma », à l’orée de la jungle. Vite, je dois rebrousser chemin, non par crainte des guérilleros du FARC qui parfois se réfugient non loin de là, mais en raison des fortes tempêtes et du paludisme qui a failli emporter Mania quatre ans plus tôt.
De plus, l’objectif principal du voyage est le Brésil, pas le Panama.
Je dois rejoindre mon ami Piracuma, leader des Yawalapiti en Amazonie : il m’a invité au Kuarup, la prestigieuse cérémonie indienne des funérailles des défunts de l’année.
Hélas, hélas, suite aux épidémies de fièvre jaune dans le sud du Panama, les vols Panama-Brésil sont interdits à tout voyageur sans carnet de vaccination spécial.
Ces contrariétés m’importent peu, car j’ai découvert le meilleur café au monde à Boquete sur les flancs du volcan Barú au nord du Panama.
Comme le déclara le général MacArthur, chassé des Philippines
par les Japonais : je reviendrai.
15 commentaires