Amazonie. 3/ Pirakuma, mon ami du bout du monde
Nous rencontrons Pirakuma pour la première fois chez lui en Amazonie à Marapanim en septembre 2002 lors des jeux olympiques des peuples indiens. | ||
Représentant des Indiens du Haut-Xingu en Amazonie brésilienne, Pirakuma est un ardent défenseur de l’environnement, des traditions culturelles et des droits des peuples indiens.
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En juin 2006, sur notre invitation, Pirakuma vient en France. Il souhaite alerter l’opinion publique des dangers qui menacent son peuple. |
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Pour les Indiens d’Amazonie, la menace est immédiate :
– dans le but d’alimenter en électricité des villes lointaines, le gouvernement brésilien a ordonné la construction d’un barrage qui risque de priver les 15 tribus du Haut-Xingu (qui ne consomment pas de viande) de leur unique source de protéines animales : le poisson. Cela revient à forcer les Indiens à quitter leurs terres ancestrales.
– la destruction progressive de la forêt amazonienne, le “poumon de la planète”, par les compagnies forestières et les grandes propriétés agricoles exploitant des milliers d’hectares de soja.
– l’empoisonnement des fleuves par les Garimpeiros, ces chercheurs d’or qui déversent des quantités astronomiques de mercure.
– la perte des traditions et des savoir-faire ancestraux, l’attrait de la “civilisation” avec ses égoïsmes et ses individualismes.
Près du beffroi de Lille, Pirakuma implore le dieu « de la forêt de maisons ».
Après plusieurs interviews, il découvre également notre brûlerie de cafés rares à Wormhout, la Tour Eiffel à Paris, …
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Dans notre brûlerie de cafés rares, Pirakuma est ému de découvrir des arabicas de son pays. | |
Au mois d’août prochain, sur l’invitation de son épouse Iamony et de son fils Kanato, je compte me rendre dans la tribu des Yawalapiti pour les fêtes du Kuarup en l’honneur de Pirakuma.
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