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Ethiopie 1984 : la Timkat

Par Paul Dequidt   |   18 septembre 2018

extrait de mon livre « Les Aventuriers du café perdu »​

Mania émue lors de la cérémonie de la Timkat Ce 19 janvier 1984, dans la capitale Addis Abeba et les innombrables monastères perchés sur chaque mamelon, c’est un jour de joie, la Timkat, l’Épiphanie éthiopienne selon le calendrier julien orthodoxe, une fête encore plus importante que Noël.

Sur une large esplanade herbeuse, des centaines de milliers de fidèles en liesse se font asperger d’eau et reçoivent ainsi un nouveau baptême…

La foule en liesse

Hélas, la foule immense cache la cérémonie à Mania. Elle ne peut apercevoir que des têtes crépues, les ombrelles des prêtres aux couleurs éclatantes, les grandes croix d’argent des différentes villes saintes qui étincellent au soleil, déjà vif.

Les prêtres

Les croix qui étincellent

La foule immense

Soudain, de farouches soldats de la dictature, baïonnettes au canon, invitent fermement Mania à les suivre.
Puis, c’est un dignitaire religieux qui s’incline devant l’étrangère, la prend par la main et l’emmène au cœur de la cérémonie.

Mania au coeur de la Timkat

Quelle émotion pour Mania d’être là, à deux pas du Grand Patriarche, parmi les chants sacrés et les tambourins, les tables de la loi et les crécelles, au milieu d’un peuple gentil et attachant.
Durant les 3 jours et les 2 nuits de l’Épiphanie, les fidèles renouvellent leurs promesses de baptême et font un vœu.
Quel est le vœu de Mania ?
Parvenir avec Paul jusqu’au Nord de l’Éthiopie en guerre, précisément dans un vieux monastère d’une île du Lac Tana, entouré de caféiers.
Selon une légende ancienne, les moines y ont découvert une boisson du diable, en définitive divine : le café.

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